Les quatres -Religion officielle de l’archipel des terres de Fer. Son
dieu principal est
Rülkir, dieux de l’eau, que l’on dit aussi
changeant que cette dernière alors qu’il se drape dans une
fierté et une rigueur qu’il est désormais impossible de détacher de son image. Les dirigeants, la noblesse, les intrigants le prient tout particulièrement.
On le représente généralement droit, de face, avec une couronne de coquillage sous les traits d’un homme entre deux âges, d’une carrure respectable. En fonction des statues, peintures, on lui attribuera différents attributs, par exemple pour le courage, il sera représenté plus en guerrier avec une épée et une armure, si c’est plus son intelligence fourbe il aura une dague et sera entouré de serpents de mer.
Rûlkir était là au tout début avant Onnir et Nirus, mais pas avant
Iheyre. Elle était avec lui au début, la
déesse de la fertilité de l’abondance mais aussi du
feu et de la destruction. C’est une déesse vaincue, et c’est ainsi qu’on la représente souvent avec les mains liées et/ou un collier de fer sous les trait d’une femme assez jeune avec des formes accentuées. Il n’est pas très bien vu de vénérer le feu d’Iheyre donc les statues et représentations où l’on voit son joyau ardent apparent et ses yeux ouverts sont rarissimes. Elle est donc plus représentée dans une expression paisible, avec une couronne de fleurs, offrant une poignée de graines aux Hommes. Avec le temps il lui a été ajouté une gemme de cristal de roche, souvent du quartz, au milieu du front.
Légende d'Iheyre (falcutatif)
- Spoiler:
Iheyre était là avec lui au fond de l’océan. L’on dit qu’un jour Rülkir lui compta la beauté des étoiles, elle qui ne voyait rien d’autre que ses eaux sombre et trouble demanda à les voir mais Rülkir refusa ce qui la mise infiniment en colère. Cette fureur se traduisit par de la lave sortant, s’accumulant toujours plus, brulant tout ce qu’elle touchait même sous l’eau.
Sa colère dura des jours et des nuits, même lorsqu’elle arriva à la surface elle ne fut pas calmé, furieuse que Rülkir ait voulu tout garder pour lui. Il naquit de cela les îles de l’archipel. Avant que la déesse ne finisse par se calmer. Les terres désolées auxquelles elle avait donné naissance finirent par devenir des terres fertiles, accueillantes, laissant les humains s’y installer. Iheyre et Rülkir furent heureux de trouver d’autre créature qu’eux leur entente était toujours délicate. Au début tout était parfait, les Hommes vénéraient plus l’océan qui leur offrait le poisson et les coquillages comme aliment de base. Puis une fois que les champs furent cultivés, ils changèrent doucement d’allégeance se mettant à honorer plus la déesse pour ses bienfaits et sa terre. Cela déplut à Rülkir qui se mit dans l’idée de montrer à ces sots de mortel le vrai visage d’Iheyre, celui fait de lave et colère.
La déesse s'était amourachée d’un jeune homme travaillant dans les champs près de son volcan, il était beau, un peu arrogant, un peu bagarreur. Le dieu des eaux n’avait pas manqué cela et se mit donc en quête de la plus belle demoiselle des îles. Une fois qu’il l’eau trouvé il lui chuchota d’aller au pied du volcan que son amour l’y attendait. Ils se plurent au premier regard elle et le favori de la déesse, malheureusement, voir son humain dans les bras d’une autre eut tout à fait l’effet escompté par Rülkir, Iheyre entra dans une fureur noir se mettant à cracher lave, pierre incandescente, fumée, détruisant tout à des lieux alentour, menaçant même les autres îles. Cela avait fonctionné mieux que le dieu fourbe l’aurait espéré. Il prit forme humaine et annonça aux Hommes qu’il allait calmer la bête qui crachait feu et désolation, mais que pour ça il aurait besoin de la plus belle fille des îles, par chance cette dernière n’était pas morte dans l’éruption, la foule consentit silencieusement à son sacrifice, même celui qui aurait dû être son amour. Rülkir emmena alors la demoiselle au cratère où bouillonnait le magma. Voyant qui l’autre lui avait apporté Iheyre fut prise d’un pic de colère et cracha à nouveau toute sa bille brûlante. Rülkir attrapa une pierre à la volée et l’enfonça dans le cœur le mortel, elle se transforma en un joyau de lave en fusion, les yeux de la fille dévirent rouges, elle n’était plus elle, elle n’était plus qu’une prison de chair pour une déesse furibonde. Ainsi bridée Iheyre fut enfermée dans une grotte submergée sous son propre volcan. La déesse de la destruction était vaincue et personne n’oublierait le courage du dieu de l’eau.
Viennent alors Onnir et Nirus. Ils sont souvent associés car se complètent assez.
Onnir est le père de Nirus,
dieu des morts de leur secret et du destin, il tient un registre de la vie de toutes les âmes pour pouvoir les traiter à leur juste valeur. Il est représenté sous les traits d’un homme vieillissant sans être un vieillard tenant un épais registre à la main un fouet à sa ceinture pour punir et mater les âmes effrontées ou réclamant un meilleur traitement que ce que leur vie ne mérite. Il est associé à la sagesse la connaissance, la tempérance, celui à qui on demande conseil. Ce n'est pas lui qui décide quel destin pour les humain, c'est Rülkir qui les lui communique, il n'est est que le gardien.
Nirus, fils d’Onnir, est le
dieu des passages, des voyages et des mystères, c’est lui qui aide les égarés à retrouver leur chemin, lui qui guide les passeurs dans leur traversée et qui accompagne les âmes des défunts jusqu’à son père. C’est un dieu intrépide, curieux qui aime l’exploration, l’expérimentation et l’inconnu. Il est représenté comme un homme jeune avec un bâton de marche et une cape à capuchon et une corneille, voir un faucon dans certains cas.
Le peuple prie ces dieux dans des temples qui sont souvent des édifices avec un jardin intérieur et un point d’eau en l’hommage de Rülkir et Iheyre. Dans les grandes villes chaque divinité à sa chapelle dédiée alors que dans les plus modestes il y a plus un édifice pour eux quatre. On peut également trouver des autels ou de petits temples dédiés à un seul ou deux dieux, c’est d’ailleurs assez fréquent dans le cas d’Onnir et Nirus.
Prêtre et prêtresse -Les hommes comme les femmes peuvent prétendre à faire partie du clergé même s'il la vocation reste assez majoritairement masculine. Les clercs peuvent rester plutôt généralistes et s’occuper plus des fidèles ou du fonctionnement du temple ou se rapprocher plus spécifiquement de l’un des quatre.
Il est à noter que le culte d’Iheyre et interdit aux hommes, les femmes qui s’y engagent deviennent alors des guérisseuses et des accoucheuses.
Les célébrations -L’année est rythmée par les cérémonies religieuses, du moins dans les terres du fer, dans les terres des Os il est parfois compliqué d’organiser ce genre de cérémonies.
La dernière semaine d’une année est dédiée a honorer Onnir et les défunts qu’il protège. Combattre est interdit lors de cette période, il est bien vu de jeuner et de faire des offrandes aux temples, les plus zélés vont tous les jours aux cérémonies organisées en la mémoire des ancêtres.
Lors de la dernière nuit celle du passage d’une année à l’autre on célèbre Nirus, c’est souvent l’occasion de fêtes, où l’on raconte des histoires étranges sur ce qui ne semble pas exister. Le mystère et l’inconnu sont mis à l’honneur. C’est une nuit unique qui est ouverte par une célébration au crépuscule par un des prêtres de Nirus.
Iheyre n’est pas réellement célébrée, c’est une des restrictions au vu de sa nature de déesse quasi déchue. Les paysans lui accordent cependant beaucoup de prière et d’offrande à l’équinoxe de printemps pour s’attirer ses bonnes grâces et la remercient pour sa clémence à l’équinoxe d’automne. Ce sont plus des fêtes populaires, aucune cérémonie religieuse n’est organisée.
Enfin Rülkir est célébré en plein cœur de l’été là où les températures sont les plus chaudes. Il y a deux semaines de festival, ou beaucoup de jeu d’eau s’organise spontanément dans les rues (souvent initié par des enfants). Des rites sont également organisés par les temples, les fidèles peuvent y demander la clémence de Rülkir pour leurs actes et se mettant à l’épreuve de se faire immerger le plus longtemps possible. Il est impossible de savoir si le courage investit pourra laver vos méfaits et faire que les dieux demanderont une indulgence à Onnir. Dans les villes côtières cela se passe dans l’océan, alors que dans l’intérieur des terres, ils se servent d'un point d’eau, ou simplement d'un bac rempli pour l’occasion à défaut de mieux.
Il est également souvent organisé des tournois à cette époque. ces derniers ont lieu en fin d’après-midi, le soir, même parfois à la lueur des flambeaux. Il s’agit là de trouver un homme digne du courage de Rülkir lorsqu’il a affronté la colère d’Iheyre.
Les cérémonies de la vie courante -Facultatif, si vous voulez approfondir seulement ~
- Spoiler:
La présentation : il s’agit du premier rite de la vie, c’est lorsque l’on lave le nouveau-né.
En le plongeant dans l’eau on le présente à Rülkir pour qu’il puisse juger de son destin par le biais de quelques prières. Il est simple et rudimentaire, tout un chacun peu le pratiquer, d’ailleurs les prêtres, prêtresses et accoucheuses l’enseignent aux futurs parents au cas où aucun représentant du culte ne pourrait être là au moment fatidique.
Le mariage : Cérémonie au combien importante, elle est finalement assez simple et se déroule dans un temple.
Les deux époux accompagnés de deux ou trois proches sont d’abord présentés séparément, la femme à Rülkir et l’homme à Iheyre, ils adressent une prière à la divinité et se voient confier un objet chacun. Traditionnellement ce sont les proches qui donne ces objets, mais si l’un des époux ou les deux n'ont pas de famille un clerc pourra les remplacer.
Ils ont ensuite regroupé, la femme offre alors une lame (dans la noblesse cela peut-être une épée, dans les milieux moins aisés c’est une dague ou un simple couteau) à son mari pour faire le lui le protecteur du foyer. L’homme lui offre à sa femme une graine qu’elle devra manger pour faire d’elle la garante de la lignée (dans la noblesse la graine est plus souvent remplacée par une pâtisserie en forme de graine, on privilégie des graines un peu grosses).
Une fois ces échanges effectués et leurs vœux prononcés, le couple est considéré comme marié.
Le passage : il s’agit du moment de la mort. Le corps est incinéré pour libérer son âme et lui permettre ainsi de suivre Nirus vers Onnir. l’on enterre ensuite quelques objets intimes avec les cendre du défunt sous une stèle afin de pouvoir honorer sa mémoire.
Le culte de Videas -Il est le
culte natif du monde des Os, celui qui était pratiqué par les Sandgils.
Videas, ou le grand cornus, est une
entité mystique sans réelle forme, le seul élément revenant des histoires de ceux prétendant l’avoir vu est qu’il avait des cornes ou des bois. L’on pourrait apercevoir dans les marais et les forêts. Il est le
gardien de l’équilibre et de la vie. Ni bon, ni mauvais, il protège autant qu’il punit.
Il n’a pas besoin de temple ou de cérémonie particulière, de toute façon son culte étant banni, il vaut mieux ne pas être pris en train de le prier. Toutefois on trouve aux abords des villes et des mines de petits autels à son honneur où les Hommes déposent des offrandes afin de s’attirer des bonnes grâces.