Hermine de Vandesandre

Hermine de Vandesandre
Âge : 23 ans

Rang ou groupe sociale : Noblesse, fille du Kher de Cleyf

Métier : dirigeant

Monde d'origine : Terre des Os



Physiquement -
Tout habitant de la terre des Os à quelque chose de dur en lui, la dureté d’Hermine n’est pas dans ses traits, non en réalité son physique n’a rien de solide. Elle-même est plutôt fine et ses traits joliment dessinés. Elle ne se distingue tout de même pas sa magnifique blondeur, elle qui a des cheveux brun tirant sur le roux, ni de par sa peau d’une blancheur immaculée, si cette dernière est assez claire, elle est tout sauf pure, bardée de taches de naissance, de taches rousseur et de grain de beauté, loin de ce que devrait être une demoiselle de la noblesse des Légendes. Non, la dureté de mademoiselle De Vandesandre est ailleurs et cela se voir dans son regard vert d’eau claire.



Psychologiquement -
En effet, vivre au milieu des rebuts dans une terre sauvage forge un caractère, même lorsque le l’on grandit hors de la fange. Il faut savoir être indépendant, astucieux et déterminé. Mais cela rend également méfiant, une méfiance qu’il faut parfois apprendre à dépasser.



Toute une vie -
Une vie de noble commence toujours quasiment de la même façon, l’on naît dans la bonne famille, on est élevé par une ou plusieurs nourrices et à peine vous savez marcher et parler que l’on commencer à vous appliquer les attentes de votre charge ne laissant que peu de place à l’innocence de l’enfance. Parfois l’on vous envoie chez de semblables pour vous faire apprendre d’autres dogmes, d’autres protocoles dit plus raffiné que ceux que l’on vous a déjà inculqué, mais vous finissez toujours par revenir là où vous êtes né.
C’est ainsi qu’Hermine vécue, forgée par les attentes d’un père meurtri que son seul fils survivant soit ressorti diminuer d’une maladie qu’il avait contracté nourrisson. En effet, le garçon était peut-être devenu un homme avec les années, mais son esprit lui était resté bloqué à l’âge tendre. Il était hors de question qu’un benêt hérite du titre de Kher, et il était hors de question qu’un nanti du monde du fer s’en empare non plus, cela devait être son sang qui dirigerait ses terres. Les dangers du monde des Os avaient élagué bien des arbres généalogiques et celui de la Famille de Vandesandre n’avait pas fait exception, il ne restait que des filles, ou des cousins tellement lointain que l’on était plus sûr de pouvoir les appeler ainsi. Alors même si ça lui avait coûté l’homme avait désigné l’aînée de ses filles pour lui succéder. Il était conscient qu’elle partait de loin, par le simple fait de son sexe, elle devrait faire plus ses preuves que n’importe quel damoiseau. Tentant de passer outre la réticence ; il lui confia donc la gérance de la zone sûre entre Cleyf et Burfell, ainsi que de la mine, elle serait responsable du Vaar qui s’y trouvait. Ainsi elle pourrait se familiariser avec sa tâche.

Il l’avait même mariée, pour espérer qu’elle assure la descendance au plus vite, à un noble d’une vieille lignée des terre du Fer, des hommes d’armes avec du prestige et de l’honneur, ce qui manquait à Cleyf et ses vassaux. Une riche idée sur le papier qui ne s’était pas concrétisée. Le mari était un rustaud bagarreur qui se plaignait d’avoir été vendu en épousailles comme une femme et qui d’ailleurs trouvait la sienne, de femme, trop revêche pour lui prêter plus d’attention que l’exigeait ses devoirs, oubliant sa terrible infortune dans la boisson et plus discrètement les femmes.