Ready to lose my mind DATE D'INSCRIPTION : 12/08/2019 MESSAGES : 14
| Sujet: Contexte 17.08.19 22:13 |
Bienvenue curieux dans les mondes de Fer et d’Os. Dans cet univers deux mondes cohabitent dans une synergie déviante, Il y a tout d’abord les terres du fer, qui portent ce nom car elles maîtrisent la fabrication d’arme en fer et l'artisanat lié au métal de manière plus globale. Il s’agit du monde d’origine des humains, et il se divise en trois grandes îles au climat plutôt froid. Ils sont assez raffinés, de par la stabilité de leur économie et leur relative paix. Les personnes y prenant du filtre pour développer des capacités n’y sont pas rares, même si elles restent très marginales. Ces terres sont entrées dans leurs 1291 années. L’on change de monde via des passages qui sont marqués par de grands cercles de pierres. Ce n’est pas n’importe quel quidam qui peut faire la traversée, il n’y a que les passeurs qui le peuvent et ainsi entraîner personne et matériel avec eux. Les passeurs sont aisément reconnaissables. Puis, enfin, il y les terre des Os, une terre de forêts impénétrables de tourbières et de marais inquiétants, ou la vie est très brutale, en cause particulièrement la faune assez hostile qui n’hésite pas faire des hommes son repas. Son nom lui a été aisément trouvé de parts les immenses squelettes des titanesques créatures qui en parsème la partie explorée. Si la vie y est dure et ingrate le sol lui est riche de minerai, de gemmes, de matière endémique entrant dans la composition du philtre. C’est cela qui pousse l’autre monde à continuer de le coloniser malgré ses dangers certains. Cela fait 319 ans que ce monde est colonisé. Vous pourrez jouer, pour l’instant, entre 1291 et 1296, soit sur une période de cinq ans.Envie d’en apprendre plus ? Description des terres du FerDescription des terres des OsLes Cultes et DieuxDenrées raresBestiaire et étrangetés du monde des Os.Individus particuliersVous mettre dans l'ambiance ~ - Spoiler:
Le rivage s’étendait au loin pour disparaître dans la brume, les minces plages et les falaises formées de colonnes octogonales de pierre sombre se détachaient de ce brouillard finissant tout de même par les engloutir. Pas de brise pour seulement faire frémir l’herbe bien grasse de printemps, ni les branches des quelques arbres épars, rien pour perturber ce tableau de gris et de vert délavé par ces limbes blancs. La mer était calme, seules quelques petites vagues venaient s’échouer sur le sable noir. Il y eut un bruissement attirant l’attention, le bruit de feuilles que l’on venait de déranger. Des oiseaux s’envolaient, derrière eux s'esquissant dans la toile claire du ciel et de l’horizon confondu les contours des restes d'une titanesque créature pouvant rivaliser avec les hautes collines leurs vols sembla les faire passer au travers de ses gigantesques orbites vides et sous la voûte brisée de ses côtes.
L'homme ferma ses paupières puis respira profondément, il n'y avait que l'odeur iodée et salée de l’océan, aucune odeur de tourbe, de vase, d'eau croupie. Sous ses pieds le sol était stable voir légèrement sablonneux, il ne collait pas aux bottes, ne donnait pas l'impression s'il n'avançait pas la terre pourrait l'aspirer, l'engloutir. Lorsqu'il rouvrit les yeux ils étaient noirs, entièrement noirs et le fantôme de la colossale créature avait disparu. Soupirant le passeur pensa qu'il serait bientôt trop près du passage pour pouvoir ignorer ces surimpressions spectrales de l'autre monde. Il reprit sa route espérant que rien de plus inquiétant ne viendrait le hanter.
La forêt était dense, assez dense pour que la frondaison ne laisse pénétrer la fine bruine venant du ciel. L'humidité, elle, n'était pas stoppée ni la fraîcheur piquante de l’air, les deux s'insinuant partout donnant des frissons au même titre que cette pénombre seulement rompue par quelques faibles raies de lumière grisâtre et surtout tous ces bruits, craquements, frémissements…
La femme progressait silencieusement au milieu des buissons et des branchages bas. Son regard passant nerveusement sur plusieurs grandes fleurs colorées émergeant des arbres les plus imposants. Il ne restait que peu de marches avant d'arriver à sa destination, le grand cercle de pierres dont elle voyait déjà l'ombre apparaître dans l'enchevêtrement de végétation. Encore quelques pas, le soulagement commença à poindre dans son esprit lorsqu'elle entendit le craquement. Elle venait de marcher sur une grosse brindille le son que cela produisit sembla tonitruer dans un parfait silence. Il était vain de penser qu'elles n'auraient rien entendu… entre plus affolés les yeux de la femme passèrent d'une fleur à l'autre espérant ne rien voir, mais elles s'étaient mise à bouger. Courir, il fallait courir, si elle atteignait le cercle elle avait une chance de s'en sortir. Plus question d'être silencieuse, il fallait seulement fuir.
Plus le passeur s'approchait du cercle de pierres au milieu des champs plus le mirage d'une forêt impénétrable les recouvrait ayant parfois l'impression de sentir une branche le frôler, entendre le sifflement du vent agiter les arbres. Il allait la première stèle du passage lorsqu'il eut la sensation qu'on tentait de l'attraper, se retournant il vit une femme à la peau recouverte d'écorces le haut de son crâne s'épanouissant un en une large fleur colorée. Elle n'avait pas d'yeux. Un sentiment de peur le prit, ce n'était pas la créature qui lui inspirait la crainte mais ce que cela impliquait. Il courut au centre des pierres, il devait passer et vite. Cela ne prit qu'un instant, comme à chaque fois il eut cette sensation de passer au travers d'un mur de glace très fine.
La forêt n'était plus un fantôme, la créature non plus tandis qu’elle retournait se fondre dans le tronc qui l’abritait elle avait fait son office, au pied de l'arbre le plus proche se trouvait le corps décharné de la femme, celle qu'il venait chercher, elle n'était plus qu'une peau sur des os une expression de terreur sur son visage creusé.
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